Depuis plusieurs semaines, je planche sur le design de la future forêt gourmande des Assis. Les premières plantations auront lieu cet automne, » à la Sainte Catherine, tout prend racine ». Il est cependant essentiel de bien réfléchir à l’ordonnancement des différentes essences.
1ère problématique
Le terrain est orienté Est-Ouest. Il s’agit d’une sorte de grand rectangle dont le plus petit côté correspond à l’axe Nord-Sud. En termes d’ensoleillement, ce n’est pas l’idéal. Pour la strate la plus haute, je vais donc opter pour un schéma dit de trou de serrure. Il faut imaginer trois ponts.
2ème problématique
La gestion de l’eau. Le terrain est en pente. Il faudra donc prévoir de construire une mare en amont. La maison et la dépendance ayant plusieurs centaines de mètres carrés de surface, nous récolterons l’eau de pluie pour alimenter la mare. Ensuite, l’avantage d’avoir une mare en amont réside dans la possibilité d’arroser en aval par gravité. Nul besoin de motorisation.
3ème problématique
Quel type de sol ? Connaitre son sol est important tant au niveau du PH, qu’au niveau de sa composition (argileux, sableux, calcaire,…). Certaines essences sont adaptées à tout type de sol, mais ce n’est pas le cas de tous les végétaux. J’ai préféré faire ces tests moi-même (test du bocal pour la composition du sol, tests achetés dans un commerce pour le PH).
4ème problématique
La plus complexe : quelles essences implanter ? Il nous faut prendre en compte les compatibilités entre essences (attention aux exsudats), leur complémentarité (partages de ressources en eau et/ou en nutriments, création d’ombre,…), mais aussi intégrer nos besoins humains. Il nous faut des protéines, des glucides, de l’amidon, des vitamines disponibles à chaque saison et si possible dès l’implantation de la forêt comestible.
Un sudoku, mais version +++